lundi 13 avril 2009
La croissance par l'innovation depuis 125 ans avec la SEE
Alors que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, mardi 7 avril 2009, se déplaçait dans les Bouches du Rhône pour promouvoir la croissance par l'innovation, à Sophia-Antipolis, la SEE (Société de l'Electricité, de l'Electronique et des Technologies de l'information et de la communication) prouvait que, depuis 125 ans, elle agissait dans ce sens et qu'elle avait toujours beaucoup de souffle pour aborder le futur.
En effet, cette manifestation, organisée par le Groupe Régional Côte d'Azur de la SEE tournait autour du thème "Télécommunications Innovantes". Elle était essentiellement consacrée à faire un point sur l'état de l'Art dans le domaine des antennes avec la participation du Laboratoire d'Electronique, Antennes et Télécommunications de l'Université Nice-Sophia Antipolis - CNRS (LEAT) et de France Telecom R&D, et dans le domaine de la microélectronique, avec l'Association Sophia Antipolis Microélectroniques (SAME), et le concours des acteurs du pôle mondial SCS (Solutions Communicantes Sécurisées), du pôle Risques.
L'accent a été mis sur la force fédératrice que représente les pôles de compétitivité en mobilisant les compétences et les technologies les plus pointues grâce à l'association d'entreprises, de centres de recherche et d'organismes de formation. En mutualisant les ressources, ceux-ci permettent à la France, à l'exemple du pôle mondial SCS, de rester concurrentiel dans une économie planétaire de plus en plus compétitive.
Il faut aussi, relever la programmation d'une session tout particulièrement réservée à la sensibilisation des jeunes afin de leur faire découvrir l'attrait des filières scientifiques.
C'est dans cette optique que l'URISCA (Union Régionale des Ingénieurs et Scientifiques de la Côte d'Azur) zur) s'est jointe à cette célébration anniversaire dans le cadre de leur Journée de la Promotion des Ingénieurs et Scientifiques.
Tout cela pourquoi?
Parce qu'il y a, aujourd'hui, des ruptures technologiques et des ruptures d'usage « dans de nombreux domaines comme la santé, l'environnement, etc. ».
Les ruptures technologiques, ce sont celles issues du «développement rapide de la technologie satellitaire», de «la miniaturisation continue des fonctions électroniques, des antennes», des nouvelles capacités du traitement du signal, et de l'informatique embarquée. De nouveaux objets communicants apparaissent ainsi « qui ouvrent de nouveaux horizons applicatifs (la navigation, le transport, la médecine, l'observation spatiale, le sauvetage des personnes, etc.) ».
Les ruptures d'usage en découlent qui imposent le recours aux «jeunes étudiants, doctorants, ingénieurs qui seront à l'origine de concepts innovants indispensables à notre croissance économique».
A Sophia- Antipolis, il y avait, finalement, le même mot d'ordre que dans les Bouches du Rhône avec Nicolas Sarkozy: "La recherche doit être soutenue, développée et encouragée". C'est elle qui conditionne notre croissance. Il faut beaucoup plus d'ingénieurs alors que de moins en moins de jeunes entament ce type d'études.
La journée s'est donc, achevée par la promotion de ce métier qui « doit cumuler de solides compétences techniques et scientifiques, associées à des connaissances sociales, humaines et économiques ».
La démonstration a été très convaincante: la démarche de développement durable de l'Humanité a besoin, à tous points de vue, de la mobilisation des jeunes pour construire notre civilisation de demain.
Robert Brugerolles
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