mercredi 4 juin 2014
Une affaire d'irrégularités dans la présentation de résultats en biologie repose la question de la crédibilité à accorder aux études publiées...
Soupçonnée de fraude scientifique, Haruko Obokata, une jeune scientifique japonaise 30 ans, qui «clamait depuis des mois qu'elle avait réussi à créer grâce à une méthode simple des cellules STAP (stimulus-triggered acquisition of pluripotency) ou cellules pluripotentes», vient finalement d'accepter de retirer ses deux communications publiées dans la revue Nature, selon un porte-parole de Riken, son institut de recherches. Toutefois, cette institut signale qu'il «discute encore avec le coauteur de l'étude controversée, Charles Vacanti de l'université d'Harvard».
En tout cas, l'enquête, qui a fait apparaître des «irrégularités (contrefaçon d'images) dans la publication des résultats», repose «la question de la crédibilité des publications dans les revues scientifiques»: en vue d'effectuer des coups médiatiques, «les grandes revues comme Nature, Science ou Cell» semblent se mettre la pression pour publier des «travaux présentés comme des évangiles sans prendre assez de précaution», alors que lorsqu'une publication «représente une percée spectaculaire», il faudrait être plus prudent et faire deux fois plus de vérifications.
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